Volley (Ligue A masculine) : Nice, dernière escale avant les play-off pour le CVEC ?

0

Laurent Majurel – Infographie Valérie Lancel | Publié le 13/03/2021

C’est une dernière petite trotte qui peut déboucher sur un premier grand bonheur. Le CVEC joue ce samedi (20 heures) à Nice pour son ultime déplacement de la saison de régulière. Une soirée qui peut permettre au promu d’assurer sa qualification en play-off.

Dernier appel pour Nice ! Ce samedi, les Cambrésiens effectuent leur dernier déplacement de la saison, qui est aussi l’un des plus longs (900 kilomètres). Partis vendredi par les airs, les joueurs passeront deux nuits dans le Sud, avant de rentrer à Vanpoulle le lendemain de la rencontre. Une mécanique rodée qui nécessite quand même un peu d’organisaton. « Un responsable s’en occupe en connection avec moi, pour savoir quel hôtel, quel horaire, le moyen de transports, on échange à l’avance », explique l’entraîneur cambrésien Gabriel Denys.

« Quand on regarde bien et qu’on s’y prend à l’avance, il n’y a pas trop de différences de prix entre le train et l’avion, et en voiture ce serait trop long pour la récupération. » Un trajet par la route uniquement privilégié pour les déplacements les plus courts, comme à Paris, Tours, Chaumont ou Tourcoing.

Avec sa longue expérience et son passé de joueur international, Yannick Bazin a pas mal bourlingué, de la Turquie à la Biélorussie. « Ajaccio ou Nice c’est pareil, on est habitués à avoir ce genre de déplacements. J’ai fait des déplacements bien plus difficiles que ceux-là », précise le capitaine du CVEC qui en profite pour « regarder des matchs de volley, ou écouter de la musique ».

« Finir sur quelque chose de bien »

Dans la mesure du possible, en accord avec la Ligue et l’adversaire, des aménagements de calendrier sont possibles. « On peut faire des demande de modifications sur les jours de match ou les horaires, même si ça ne se fait pas trop, on essaie de respecter le calendrier en place », explique Gabriel Denys. Ça se fait très peu. »

Les voyages renforcent aussi « l’esprit groupe » entre les joueurs. Un groupe qui après sept mois exceptionnels connaît un petit coup de moins bien, avec trois défaites. « On sent que ça commence à tirer un petit peu mais en plus de cette fatigue, il y a un manque de réussite sur certaines situations, reconnaît Gabriel Denys. On n’est pas moins inspirés que ce qu’on faisait avant, on est un peu moins énergiques, ça se sent, ça pèse un petit peu. »

Le bonheur est pourtant à portée de bras, et un petit point pour assurer cette qualification en play-off qui serait historique. « On veut finir sur quelque chose de bien. » Et s’offrir encore quelques autres voyages d’ici la fin de la saison.

Articles récents