Président de la SASP Cambrai Volley (société anonyme sportive professionnelle), dont dépend l’équipe professionnelle et le centre de formation, Laurent Debel fait le point sur le club à l’aube du premier match du CVEC à Vanpoulle cette saison.
Fabrice Bourgis | Publié le 15/10/2021
> Laurent Debel (ci-dessus entouré par Paul Villard et Ivan Jecmenica) est de retour aux affaires. Et comme lors de son premier passage à la tête du club, de 2012 à 2015, il ne devrait pas s’ennuyer.
> – Laurent Debel, comment s’est opéré votre retour à la tête du club ?
> « Même si j’ai quitté sa présidence en 2015, j’en suis toujours resté très proche. Il y a quelques mois, Jean-Michel Machut me proposait ainsi d’intégrer le conseil d’administration de la SASP naissante. Et après réflexion, j’ai finalement souhaité aller au-delà du statut de simple administrateur pour prendre la direction du club car j’estimais que c’était le moment de lui faire franchir un palier. »
> – C’est-à-dire ?
> « Un travail assez phénoménal de gouvernance en ligue professionnelle a été accompli ces quinze dernières. Mais à mon sens, avec des assises un peu trop fragiles et un pouvoir encore trop concentré sur quelques têtes seulement. Il est donc nécessaire de professionnaliser et fédérer toutes les bonnes âmes opérant et œuvrant pour le club. Tout en ayant des ambitions très raisonnées pour le moment. Car il ne faut pas rêver trop fort et planer à 15 000, ce serait trop dangereux. »
> « Au regard de la projection réalisée sur les deux à trois ans à venir, il y a un énorme travail à accomplir. Mais je pense qu’à l’échelle du Cambrésis, on a une vraie capacité à fédérer, à donner du sens, à être vecteur de communication. »
> – Quelles sont les priorités ?
> « Il faut d’abord faire en sorte que Gabriel Denys, nommé manager général, s’approprie ce poste central et mette en exergue un savoir-faire et un savoir être au bénéfice du club. Ensuite, il faut que la vitrine du Cambrai Volley bénéficie et profite aux autres disciplines du Cambrésis. La valeur d’exemplarité a quelque chose d’essentiel. Et l’illustration de cette voie vers le professionnalisme, c’est la mise à disposition des permanents du club, début septembre, rue de Nice, de locaux dignes de ce nom. Un outil apprécié et qui rend crédible auprès des partenaires l’inscription dans le temps du club au plus haut niveau. »
> – Cela a déjà des effets ?
> « Oui, des entrepreneurs et commerçant veulent devenir partenaires. Mais cela ne nous dispense pas d’un vrai travail pour vendre des prestations. Car on n’est pas là juste pour encaisser des chèques. Au regard de la projection réalisée sur les deux à trois ans à venir, il y a un énorme travail à accomplir. Mais je pense qu’à l’échelle du Cambrésis, on a une vraie capacité à fédérer, à donner du sens, à être vecteur de communication. »
> Ligue A (J2) : Cambrai – Poitiers, ce samedi à 20 h salle Vanpoulle. À noter qu’un déplacement en bus, le week-end prochain au Plessis-Robinson, est organisé. Réservations possibles ce samedi soir Vanpoulle.