Volley (Ligue A): le Petit Poucet cambrésien sera-t-il tombeur de Géants après avoir été chasseur de Dragons?

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Olivier Delsaux (Clp) | Publié le 19/02/2021 PHOTO THIERRY TONNEAUX – VDNPQR

 

Sur un nuage depuis le début de l’année 2021, les Cambrésiens s’attaquent sans complexe à une légende du volley français qu’ils vont essayer de déboulonner pour la deuxième fois.

C’est un véritable conte de fées qu’est en train de vivre le CVEC pour sa première expérience dans le monde enchanté mais cruel de la Ligue A. Le Petit Poucet a d’abord chaussé ses bottes de sept lieues pour gravir quatre à quatre les marches du maintien. Il s’est aussi mué en chasseur de Dragons (le surnom des Cannois battus 3-0 mardi après le succès 3-2 de l’aller) et se verrait bien pour la deuxième fois tombeur de Géants en rééditant contre Tours sa performance magique du mois de décembre (victoire 3-1 en Touraine).

Alors certes le TVB n’a pas endossé cette saison son habituel habit d’ogre. L’histoire avait pourtant plutôt bien commencé avec huit victoires en dix matchs lors des trois premiers mois de compétition. Puis en 2021, les choses ont plus mal tourné avec cinq revers en huit rencontres. Mais même si Tours semble avoir des pieds d’argile en ce moment, en raison de nombreuses absences (trois titulaires sur le flanc ce mardi à Montpellier), il n’en reste pas moins un géant et n’a rien de comparable avec le modeste mais vaillant promu cambrésien en ce qui concerne le budget, les moyens humains et le palmarès.

« Ce qui s’est dégagé à Cannes, c’est le plaisir et la cohésion. Avec la fatigue, il y a eu quelques fautes techniques. Mais dans l’ensemble, on a été très uni et c’est cette force collective qui surprend. »

Ceci étant dit, les Cambrésiens qui ont démarré 2021 sur les chapeaux de roue (quatre succès en autant de rencontres, 11 points/12), n’auront aucun complexe à nourrir. Et s’ils se montrent aussi performants et sereins qu’à Cannes mardi, un nouvel exploit sera à inscrire dans leur livre d’histoires féeriques déjà bien rempli.

« On a placé le curseur très haut à Cannes et on va essayer de le maintenir aussi haut contre Tours, annonce Gabriel Denys, l’entraîneur cambrésien. On ne se fixe toujours pas de limite et on veut voir jusqu’où ce groupe est capable d’aller et pendant combien de temps. Ce qui s’est dégagé à Cannes, c’est le plaisir et la cohésion. Avec la fatigue, il y a eu quelques fautes techniques. Mais dans l’ensemble, on a été très uni et c’est cette force collective qui surprend. Il faut continuer à s’en servir et on va tout donner jusqu’au bout car ce groupe le mérite. »

Cambrai (5) – Tours (4), ce samedi 20 h, salle Vanpoulle (huis clos).

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